158 réunions de courses
60 nocturnes
21 courses de groupe I
1975 mètres la grande piste
1325 mètres la petite piste
170 boxes
42 hectares l’espace sur lequel s’étend le temple du trot
5 000 m² de Halls
160 m² d'écrans géants
100 000 couverts à l’année
21% du chiffre d’affaire PMU
Si l’hippodrome de Vincennes est dédié aux courses de trotteurs, il n’en a pas toujours été ainsi.
En effet, en 1863, le 23 mars pour être précis, eut lieu l’inauguration de celui ci devant 100 000 spectateurs mais avec au programme, trois courses… d’obstacles !
Désaffecté durant quelques temps, sa renaissance fut programmée –au trot cette fois- sous la combativité d’Henri Legoux-Longpré. Tache ardue, puisque le champ de courses servit durant le conflit franco-prussien de champ…de tir pour l’artillerie puis de terrain de manœuvres pour l’armée…
Et le dimanche 7 septembre 1879, après bon nombre de travaux, les courses purent reprendre le chemin tout tracé dans cet écrin de l’est parisien.
Doté d’un programme mixte obstacles-trot habité par d’hésitantes réunions, l’hippodrome prit réellement de l’ampleur dès l’instauration d’un meeting d’hiver en 1906.
En 1910, moyennant un programme hivernal ficelé, Vincennes propose 38 jours de courses à l’année. Après guerre, Saint Cloud rétrocédé aux galopeurs, un seul champ de courses parisien subsistait au trot : Vincennes
Emile Riottteau et son équipe décidèrent de frapper un grand coup !
Après réouverture le 21 mai 1919, désireux de créer une course de prestige, d’envergure mondiale, attirant concurrents français et étrangers, ils imaginèrent la course prestigieuse nommée ainsi afin de remercier les alliés américains pour leur aide lors de la grande guerre : Le Prix d’Amérique
Le 1er février 1920, avait lieu l’Edition numéro un de la course mythique. Elle fut remportée par Pro Patria.
Renommé Grand Prix d’hiver pendant la 2e guerre mondiale, puis disputé à Enghien entre 1945 et 1947 – l’hippodrome fut réquisitionné par les troupes américaines pour déposer du matériel militaire, la grande course du Prix d’Amérique revint dans un Vincennes restauré en 1948.
Le nombre de partants de cessant d’augmenter (plus de 3000 dans les années 50) le programme diurne sembla alors trop exigu et l’idée de courir des réunions supplémentaires en nocturne, loin d’être incongrue fut menée avec ferveur par René Ballière.
Une nouvelle piste plus petite, plate et éclairée voyait le jour afin d’y courir la nuit… 1260 mètres sur une largeur de plus de 20 mètres, léchée par 600 projecteurs, que le spectateur ne perde une miette du spectacle.
La première eut lieu le Vendredi 20 Juin 1952, 6 épreuves au programme.
Modernisation encore en 1983, avec l’avènement du nouveau Vincennes, ses tribunes new look, son grand hall capable d’accueillir les 40 000 spectateurs d’un Prix d’Amérique…
Puis viendra l’écran géant offrant plus de 100 m2 avec toujours l’obsession de la clarté, la vision, le spectacle, tout pour le public !
L’année 1989 arrive et fin janvier, la visite du Président Mitterand fait l’histoire tout comme la victoire de Roger Baudron tombeur du grand Ourasi pour la première fois dans un Prix d’Amérique.
Ils se retrouveront sur le podium pour l’unique remise du trophée par un Président de la République.
1993 et ses travaux : la grande piste s’incline afin de gagner en vitesse… Les chevaux vont aller de plus en plus vite.
Désormais, Vincennes, champ de courses temple du TROT, devient le lieu réservé aux trotteurs le plus moderne, le plus spacieux, le plus usité.
L’hiver 2015-2016 naissance d’un super crack Bold Eagle raflant l’Amérique, le prix de France et 2e du Prix de Paris performance hors du commun…